mardi 26 juillet 2016

Développer des habitudes de leader ; un plan en 6 étapes

Comme je le dis à la plupart des clients que je coache, il y a deux niveaux de transformation personnelle : la transformation mentale et la transformation formalisée (matérialisée). La première transformation finit lorsque vous acceptez changer et que s’élèvent au niveau des nouvelles exigences. Elle nécessite de l’humilité, de l’ouverture d’esprit. La deuxième transformation vous ouvre les portes de la matérialisation par l’accouchement sur papier, l’action adéquate pour faire ce qui est prévu et du caractère pour s’engager, continuer d’agir sans excuse, s’ajuster jusqu’à la transformation totale.
Tout le monde veut arrêter de faire ceci ou cela qu’il fait mal. Tout le monde veut faire ceci ou cela de bien parce que cela améliorera la qualité de sa vie. Pour cela, il faut un plan formel de transformation progressive, de l’application et un suivi rigoureux et optimisé. Vous pouvez utiliser les étapes suivantes pour mettre en route et optimiser votre plan.
1) Commencer par identifier les obstacles à votre excellence personnelle
Vous savez vous-même quelles sont les mauvaises habitudes que vous travaillez chaque jour à éliminer ou que vous devez absolument éliminer la qualité de votre vie que ce soit en matière de FINANCE & FORTUNE, CARRIERE & CREATION D’ENTREPRISE, FAMILLE, VIE CONJUGALE & LOISIRS, RELATIONS & AMITIES, CROISSANCE PERSONNELLE SPIRITUELLE, ETAT D’ESPRIT, FORCE DE CARACTERE, SANTE & BIEN-ETRE, ENGAGEMENT COMMUNAUTAIRE. Vous savez que vous atteindrez un meilleur niveau de fierté personnelle si vous arrivez à remplacer les mauvaises habitudes par de meilleures habitudes. Ce que vous avez à faire, c’est de les lister systématiquement et de travailler ensuite à vous en séparer progressivement.
2) Fixer vos objectifs de renforcement de votre excellence personnelle
A quoi devriez-vous rassembler une fois que vous aurez atteint ce que vous pourriez considérer comme un excellent niveau d’excellence personnelle ? Quelles e sont les disciplines, les capacités, les actions que vous devriez pouvoir être entrain de traduire grâce au niveau que vous aurez atteint ? Il y a peut-être des attitudes et gestes qui sont devenus des réflexes pour les autres mais que vous n’arrivez pas à développer et à manifester, quel nouveaux niveaux de performance et d’excellence pourriez-vous atteindre si vous arrivez à les développer vous aussi ?
3) Prévoir des actions à transformer en habitudes
Pour que les objectifs que vous aurez listés ci-dessous soient atteints, quelles sont les actions que vous devrez absolument engager et suivant quelle périodicité allez-vous les engager afin de pouvoir atteindre les objectifs ? Par exemple, vous pouvez décider de jeuner une fois par semaine, de jouer le tennis  trois (3) fois par semaine, d’appeler 5 personnes par jour pour avoir de leurs nouvelles, épargner 10 euros ou 5.000 FCFA chaque jour, faire 1h de lecture chaque jour, apprendre une nouvelle langue pendant 25 minutes tous les jours, lire un livre Saint tous les jours, rendre visite à vos parents toutes les trois semaines, coacher et développer un collaborateur, un cousin, un filleul, un enfant chaque jour, analyser une opportunité d’affaires ou plus par jour,  jouer pendant 25 minutes chaque jour avec vos enfants, s’entretenir 1h30 tous les jours avec votre conjoint(e) ou fiancé (e) – face-à-face, par téléphone, par Internet … Lorsqu’elles sont transformées en habitudes, chacune de ces actions peuvent fortement transformer votre vie.
4) Déterminer votre périodicité de suivi
Vous pouvez décider d’étaler votre plan de suivi et d’optimisation de vos bonnes habitudes sur un mois, un trimestre ou un semestre. Un trimestre est une bonne période pour démarrer la mise en place et le renforcement d’une nouvelle habitude. Ce qui vous permettra de faire un suivi hebdomadaire pour les habitudes qui tombent dans chaque semaine et plusieurs ou tous les jours de la semaine pendant 12 semaines. Si vous n’avez que très peu d’habitudes qui sont mensuelles, gardez le trimestre. Mais si une autre fois plus de 50% de vos habitudes à développer sont mensuelles vous pouvez étaler votre plan de suivi sur un semestre. Si la plupart de vos habituâtes à développer son sont journalières, utilisez le mois.
5) Élaborer votre plan sur la période définie
Si vous choisissez d’utiliser un mois pour développer et renforcer des habitudes (journalières pour la plupart), vous aurez besoin d’un tableau. Un premier tableau mensuel et un autre hebdomadaire. Pour le mois, listez les habitudes que  vous allez développer, la date de début et prévoyez des colonnes avec des cases de score (pourcentage d’application) par semaine. Ce tableau (MES HABITUDES EN OR que vous pouvez télécharge en cliquant) vous servira de plan et de tableau de bord. Afin d’affiner le suivi, vous utiliserez le tableau de suivi des habitudes sur 7 jours (Cliquez pour télécharger) pour un suivi journalier et hebdomadaire régulier. Lorsque vous réussissez à affiner une habitude pour une journée, ayez en tête le processus mental et matériel qui vous y a conduit et assurez-vous de ce que vous en créez les conditions le jour ou la période suivante.
6) Passer le cap des 21 jours
Une action répétée chaque jour pendant 21 jours peut devenir une bonne habitude mise en place. Le défi ici, c’est de réussir à faire la reconduire chaque jour pendant 21 jours et d’enchainer et ne plus laisser aucune chance à la mauvaise habitude correspondante. Si la mauvaise habitude s’installe à nouveau, ce ne sera pas la fin du monde. Vous n’avez qu’à reprendre la bonne habitude et tenir bon pendant 21 jours. Enchainez encore 21 jours ainsi de suite. Le processus sera imprimé dans votre subconscient, l’essentiel est que vous l’enclenchiez à nouveau en cas de faux pas.  Vous connaitrez des rechutes dans vos efforts pour imprimer vos bonnes habitudes. L’essentiel est que les rechutes ne durent pas 21 jours avant que vous n’enchainiez avec plusieurs séries enchainées (non espacées) de 21 jours d’application de la bonne habitude.

Par Hermann H. CAKPO
Coach, Auteur et Co-fondateur The H&C Group

vendredi 15 juillet 2016

LE FILM DOCUMENTAIRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AU NIGER, ENFIN DISPONIBLE

Apres plusieurs mois de tournages avec des voyages et rencontres intéressantes avec les communautés; Il est disponible en ligne sur Film documentaire changement climatique au Niger. Ce film documentaire comme la   Chanson sur le climat au Niger  en rappel est une contribution à la compréhension du changement climatique au Niger. Il peut servir également d’outil pédagogique mais aussi et surtout d’outils de plaidoyer sur cette thématique.

Il rend également hommage aux communautés, aux structures et aux différents acteurs qui se battent quotidiennement pour une meilleure résilience.
Cette activité entre dans le cadre de la Campagne de Plaidoyer et de Mobilisation sur le changement climatique de JVE et de RJNCC avec le soutien financier de l’Ambassade de France au Niger à travers le Fonds d’Appui aux initiatives du Sud.
Nous vous encourageons à le partager sur vos réseaux et à revenir vers nous pour des débats/échanges sur cette thématique.
Des copies du DVD peuvent être récupérer au Siege de JVE Niger selon la limite du stock disponible sur demande àjveniger@yahoo.fr 
le lien du film documentaire 
https://m.youtube.com/watch?v=WiquV3m6B9A&feature=share

samedi 9 juillet 2016

Les 4 secrets cachés de la réussite fulgurante

Les 4 secrets cachés de la réussite fulgurante

Manifestation à Niamey pour soutenir les FDS et la population de Diffa

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi dans la capitale nigérienne Niamey "contre" Boko Haram et "pour" soutenir l'armée durement touchée par les attaques de ce groupe jihadiste nigérian.

Aux cris de "A bas Boko Haram!", "Vive les FDS" (Forces de défense et de sécurité, ndlr), les manifestants ont sillonné plusieurs rues de la capitale, avant de tenir un meeting devant le Parlement.
Cette manifestation, qui a regroupé des acteurs de la société civile, des syndicalistes et des étudiants, est la deuxième du genre après celle organisée le 4 juin, au lendemain d'une offensive massive du groupe jihadiste Boko Haram contre la ville de Bosso. Cette attaque avait coûté la vie à 26 soldats nigériens et un nombre inconnu de civils.
"Je suis veuve de militaire, j'ai des enfants militaires et des neveux qui sont au front, donc je me sens concernée", a ainsi confié Mme Moussa Sala Rabi.
"Je n'ai pas d'armes, je n'ai pas d'argent à donner (aux victimes de Boko Haram, ndlr), tout ce que je peux faire, c'est le soutien de ce matin", a poursuivi cette sexagénaire.
Portant casquette et tee-shirt blanc, Tahar Sabra, un autre manifestant, "appelle la communauté internationale" à "venir au chevet du Niger". "Si vous voyez comment vivent les gens de Diffa (capitale régionale, sud-est), vraiment, c'est lamentable", a-t-il plaidé.
L'insurrection de Boko Haram, lancée en 2009 dans le nord-est du Nigeria, a fait plus de 20.000 morts et contraint plus de 2,6 millions d'habitants à fuir leur foyer.
La région nigérienne de Diffa abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés internes, dont des milliers vivent aux crochets de la population locale déjà très pauvre, selon l'ONU.
Pour contenir les attaques incessantes et les infiltrations, les autorités ont décrété l'Etat d'urgence, évacué les populations de certaines zones frontalières et fermé des marchés.
Les attaques et ces mesures pèsent lourdement sur l'économie locale, alors que Diffa était déjà confrontée à des crises alimentaires répétées.
En dépit d'un important déploiement militaire dans la zone, l'armée peine à contenir les assauts de Boko Haram.
Vendredi, les chefs d'Etat-majors des armées du Nigeria, du Tchad, du Niger et du Cameroun se sont réunis à Diffa "pour faire le point" sur les opérations militaires.
Après l'attaque de Bosso, Niamey a annoncé une contre-offensive, en coordination avec le Nigeria et le Cameroun, pour prendre "en tenaille" Boko Haram. L'opération, dont la date n'a pas encore été divulguée, se fera "à partir" du sud-est du Niger, sous le commandement de la Force multinationale mixte, avait expliqué Hassoumi Massaoudou, le ministre nigérien de la Défense.

276 étudiants nigériens de la bourse du programme spécial du Président de la République bloqués au Maroc


Il vous souviendra que pour résorber le problème de master dans nos différentes universités publiques le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation a fait sortir un arrêté N° 00083 en date du 05 Août 2014, fixant les modalités de mise en œuvre d’un programme spécial du gouvernement dénommé « Programme Spécial du Président de la République » pour la formation des étudiants issus de ces universités au Maroc et dans d’autres pays d’Afrique. C’est ainsi que 276 étudiants nigériens vont être envoyé au Maroc a Fès pour un cycle approfondi de master1 et 2 au sein de l’université Intercontinentale Sup ’Management grâce à une convention signée entre le ministère et les responsables de ladite institution.
L’arrêté fixant modalités de la bourse prévoit en son article 6 que :
La bourse d’études comprend :

  • Une indemnité de subsistance ;
  • Un titre de transport ;
  • Des œuvres universitaires lorsque des prestations inhérentes sont assurées ;
  • Des frais de formation.
Ainsi, après deux ans de formation et de dur labeur, tous les 276 étudiants se sont vus gradués lors d’une cérémonie offerte pour la circonstance  à l’Hotel Zalagh Palace de Fès au Maroc. Cette cérémonie de graduation de la promotion « Steve Jobs » parrainée par le Ministre BEN OMAR Mohamed représenté par le Directeur Générale des Enseignements Supérieurs a vu la participation de Monsieur l’Ambassadeur du Niger au Niger et l’ancien Ministre des Enseignements Supérieurs Monsieur Assamane Abdou, signataire en son temps de la convention. Au cours de la cérémonie quatre(4) étudiants sur les six(6) majors de promotion sont nigériens. Les étudiants nigériens dans une marée d’émotions et de joies ont brillé par leur excellence et discipline.

Mais cette joie fut de courte durée lorsque la délégation générale des étudiants après sa rencontre avec le Directeur Général des Enseignements Supérieurs est revenue avec les informations faisant état de l’indisponibilité de la bourse du second, chose que les étudiants attendent non seulement pour préparer leur mise en route mais également pour solder leur dette. Face à la situation difficile qu’ils vivent depuis six(6) mois, les étudiants se sont trouvés dans la position de s’endetter pour certaines de leurs dépenses régaliennes, comptabilisant à l’heure actuelle près de deux millions(2000000) de nos francs à rembourser auprès d’un seul épicier. Il s’agit là d’une situation inédite au Maroc qui sans une intervention rapide risque de ternir a jamais l’image et l’honneur de l’étudiant nigérien au Maroc. Vous comprendrez aisément la gravité de la situation et la menace de poursuite ou d’incarcération qui plane aussi sur les débiteurs. Dans un royaume ou l’étudiant nigérien jouit d’une bonne réputation, nous ne devons pas rester passif sans réagir pour la préserver. 

comme si tout cela ne suffisait pas pour ces pauvres étudiants du programme spécial et quatre(4) jours  seulement après la cérémonie de graduation, leur indignation fut grande d’apprendre que non seulement le restaurant universitaire sera fermé à compter du 30 juin pour sans aucune source de subsistance, mais également que  leurs notes, attestations et diplômes sont bloqués par la partie marocaine car l’Etat du Niger n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis du Sup’Management est par conséquent ils regagneront le bercail, si rien n’est fait, mains vides comme ils sont partis. Cette situation doit interpeller les autorités nigériennes car il s’agit pour la plupart des enfants de pauvres paysans  envoyés à coup de fausse promesse quant à leur conditions d’études dans le cadre de cette bourse. Vous conviendrez avec nous que sans le restaurant, sans aucun dirham en poche, débiteurs jusqu’aux os, ces enfants risquent de passer le pire  ramadan de leur vie ou au pire des cas voir pour la première fois des étudiants nigériens mendier dans la rue pour manger. Nous en appelons à la bonne volonté du Président de la République parrain de ce programme pour débloquer cette situation afin de sauver la face et l’image de notre pays et de ses enfants. Un audit de ce programme doit intervenir et faire en sorte que « Mai Boulala » sévisse sur tous les saboteurs dudit programme.